Le Passage Salubre, Swansea

Le Passage Salubre, Swansea

Cette allée mène à une rue qui s’est appelée Salubrious Place pendant des siècles. « Salubrious » signifie agréable ou luxueux, mais il se peut qu’on l’ait utilisé ici avec ironie pour décrire un aspect à l’opposé de ce que ce mot veut dire !

Colonel William Llewelyn Morgan (historien de Swansea de la fin du 19e siècle et début du 20e) a suggéré que le fossé municipal, devant les remparts médiévaux passait dans le voisinage. Il a suggéré aussi que le fossé, qui, a l’origine, faisait partie des remparts défensifs, est éventuellement devenu une décharge commode pour les ordures. Cependant, les historiens ne sont pas tous d’accord.

Une explication alternative de ce nom est liée à la proximité de la plage de Swansea, qui n’était qu’à environ 200m de Salubrious Passage, selon une annonce passée en 1804, pour des chambres situées dans le bâtiment qui enjambe l’entrée du passage. Il est possible qu’après avoir laissé derrière eux le tourbillon de Wind Street, les baigneurs et les promeneurs qui se dirigeaient vers les dunes aient trouvé ce passage agréable.

Salubrious Place et Salubrious Passage étaient étroits, presque en ligne droite et bordés sans discontinuer par des bâtiments du 19e siècle. Les deux extrémités étaient marquées par des passages voutés, percés dans les bâtiments.

Dans les années 1950, Dylan Thomas a rendu hommage au Salubrious Passage dans une nouvelle qui mentionne une « Paradise Alley » (Allée Paradisiaque).

Si vous venez de scanner les codes QR dans la vitrine de la Lighthouse Clinic, levez les yeux et regardez les curieuses sculptures de ce bâtiment. Elles y ont été installées par le libraire Jeff Towns quand il avait ici sa  librairie Dylan’s Bookstore, de 1975 (approx) à l’an 2000.

Ce magasin n’était guère plus qu’une cabane à ses débuts. Mr Towns a commandé à l’architecte local Brendan Minney de faire les plans d’un bâtiment plus grand, doté d’une tour d’angle, qui est surmontée d’un chérubin. Fabriqué par l’artiste Rob Conybeare, ce chérubin tient un stylo et une plume d’oie. Des rubans d’acier le relient à des sculptures de livres, sur lesquelles sont gravés les premiers mots du poème de Dylan Thomas Fern Hill. C’est un marbrier qui a fourni les sculptures de livres qui devaient, à l’origine, représenter des bibles sur des tombes !

Avec tous nos remerciements au Dr Edith Evans et à Jeff Towns, ainsi qu’à la Lighthouse Clinic où se trouvent les codes QR

Code postal : SA1 3RT    Carte

Site internet du vendeur de livres anciens Jeff Towns


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