Monument en souvenir des victimes de la Thalidomide, Alexandra Gardens, Cardiff

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Ce monument a été inauguré en 2016 pour commémorer toutes les personnes affectées par le médicament appelé la thalidomide. Il propose : de porter à l’attention générale la vie et les réussites des personnes affectées par la thalidomide vivant au Royaume-Uni et dans le monde ; qu’on se souvienne des victimes de la thalidomide, parents et êtres chers qui malheureusement n’ont pas vécu assez longtemps pour connaitre une vie longue, pleine et active ; et de rendre hommage à ceux qui ont lutté pour obtenir que justice soit faite pour les victimes de cette tragédie.

La thalidomide était un médicament que les femmes enceintes ont pris dans les années 1950 et 60 pour une variété de symptômes, mais qui, malheureusement, a eu pour conséquence que leurs bébés sont nés avec des difformités telles qu’un manque de membres, une déficience sensorielle, des difficultés d’apprentissage et des organes internes endommagés.

La thalidomide a été développée dans les années 1950 par une compagnie allemande. On pense généralement qu’elle a été tout d’abord produite par synthèse comme une drogue qui provoque le sommeil, en 1944, et testée sur les prisonniers d’Auschwitz, le tristement célèbre camp de concentration nazi. Dès 1955, on l’a désignée comme un « médicament miracle » et « absolument sans danger » pour ceux qui souffraient d’insomnie, maux de tête, toux, nausées matinales et autres.

Le médicament a d’abord été vendu au Royaume-Uni  en 1955 et dans le Commonwealth en 1958. Dès 1961, les médecins allemands et australiens remarquaient une croissance dans le nombre d’enfants nés avec des membres terriblement malformés. A la suite de pressions intenses, le médicament a été finalement retiré de la vente en Allemagne en novembre 1961, son retrait du Royaume-Uni suivant très rapidement.

Personne ne sait combien de bébés ont été affectés par la thalidomide. Certaines estimations suggèrent qu’il y en a eu 100 000 dans le monde et plus de 2 000 au RU. Beaucoup de ces bébés et enfants sont morts en bas âge.

Le principal protagoniste pour le placement du Thalidomide Memorial dans Alexandra Gardens est l’auteur et artiste de Cardiff, Rosaleen Moriarty-Simmonds OBE—elle-même victime de la thalidomide. Son mari Stephen et elle, et un ami de longue date Eddie Freeman, (Stephen et lui étant également victimes de la thalidomide), voulaient s’assurer que l’on n’oublierait jamais l’histoire de la thalidomide. Après une campagne de sept ans, soutenue par des particuliers et des compagnies dans tout le RU, le Thalidomide Memorial—To Remember is to Care (Se souvenir, c’est être concerné) a été dédié le 30 juin 2016.

En 2022, Rosaleen est devenue High Sheriff of South Glamorgan, la première personne née handicapée à être un haut shérif en Grande-Bretagne.

Avec tous nos remerciements à Rosaleen Moriarty-Simmonds. Traduit par Catherine Jones

Site internet : The Thalidomide Memorial

Site internet : Rosaleen Moriarty-Simmonds – comprend des renseignements supplémentaires sur la thalidomide 

Carte

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