L’église St Pierre, Lampeter

button-theme-womenbutton-theme-evacL’église St Pierre, Lampeter

La première trace écrite dans un registre d’une église à cet endroit date de 1291. Beaucoup considèrent le bâtiment actuel, avec son clocher proéminent, comme l’un des meilleurs exemples de l’architecture ecclésiastique victorienne de la région. Sa  construction a duré de 1868 à 1870.

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L’Archevêque de Canterbury et Gerald of Wales ont prononcé  des sermons à Lampeter, le matin du 2 avril 1188, pendant leur périple dans le Pays de Galles pour recruter des forces pour la troisième croisade. Les pères supérieurs cisterciens de Whitland et Strata Flora ont également prêché. De nombreux hommes se sont engagés (ont pris la croix) à Lampeter.

A l’intérieur, les monuments comprennent un mémorial en l’honneur de Jane Lloyd, première épouse de Sir Charles Lloyd de Maesyfelin. Elle est décédée en 1689. Sir Charles a été  un député local de 1698 à 1701.

Cette église est célèbre pour ses vitraux, en particulier le grand vitrail ouest (image de droite, grâce à l’amabilité de John Oakley) créé par l’artiste irlandaise Wilhelmina Geddes (1887-1955). C’était l’une des plus éminentes artistes du monde, parmi les créateurs de vitraux de son époque. Elle avait une peur irrationnelle des corps célestes, tels que les étoiles filantes. En 2010, on l’a honorée en donnant son nom à un cratère de Mercure !

Le vitrail ouest a été commandité comme mémorial de Sir John Charles Harford dans les années 1930, mais la Seconde Guerre Mondiale est intervenue. Le vitrail a été mis en place en 1946.

Un autre vitrail dépeint la marche de soldats pendant la Première Guerre Mondiale, une église en feu et un ange aux ailes brisées qui pleure un soldat mort. Le vitrail commémore John Charles Edmund Davies, des Royal Welsh Fusiliers, mort à la bataille d’Arras, en 1917.

Dans la partie basse du cimetière, se trouvent les tombes des pauvres qui vivaient dans l’hospice voisin.

Dans la partie haute du cimetière, il y a les tombes de nombreux Polonais qui s’étaient installés dans la région pendant ou après la Seconde Guerre Mondiale. La plupart d’entre eux avaient servi dans les forces alliées. Après le conflit, de nombreux Polonais ont choisi de rester en Grande-Bretagne plutôt que de retourner dans leur patrie qui était devenue un état communiste. Ce vaste groupe de Polonais de la région de Lampeter a dû non seulement apprendre une nouvelle langue mais aussi de nouvelles techniques, telles que l’agriculture.

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Figurant à gauche, est la tombe de Leokadia Krzepisz, née Kopczyńska (1907-1980), qui s’est vu décerner la Croix du courage polonaise à la Seconde Guerre Mondiale. Elle était officier dans la Résistance polonaise, appelée l’Armée de la patrie. Elle a participé en 1944 au soulèvement de Varsovie où la Home Army a essayé de forcer les forces allemandes à quitter Varsovie. Quand les Allemands ont résisté, l’Union Soviétique a refusé son aide et de permettre aux autres Alliés de livrer des vivres par voie aérienne. Leokadia a été parmi les nombreux Polonais faits prisonniers de guerre avant que les Allemands ne détruisent Varsovie. Elle a été détenue à Oberlangen, le camp pour les femmes prisonnières de guerre, en Allemagne.

Egalement enterré ici, se trouve Andrzej Gdula, l’un des nombreux officiers de l’armée polonaise envoyés dans un goulag sibérien par les forces de sécurité soviétiques au début de la guerre. Il s’est échappé et a rejoint l’armée polonaise au Moyen-Orient. Après la guerre, il est venu ici, avec sa femme Maria, par l’intermédiaire d’un camp de relocalisation, en Essex. Son épouse avait servi dans l’armée polonaise en Palestine.

Avec tous nos remerciements à Kristina Zatylna, du Studium Polski Podziemmej (Polish Underground Movement Study Trust), à Wieslaw Gdula et au Rev Victoria Hackett. Traduit par Catherine Jones

Code postal : SA48 7ER    Carte

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