Itineraire de l’ancienne route postale, Criccieth
Itineraire de l’ancienne route postale, Criccieth
Le sentier côtier situé à l’ouest de ce portail est parallèle au tracé de la « Post Road » qui, à l’origine, desservait cette région avant la construction de la route à péage en 1807 (en liaison avec le Cob de Porthmadog). Pendant que vous êtes à cet endroit, imaginez les chevaux de somme—chargés de marchandises—ou les charrettes tirées par de petits chevaux, empruntant ce chemin. Cette route ne pouvait rien accommoder de plus important.
A cette époque, Criccieth était isolée et les communications avec le monde extérieur étaient lentes et difficiles. Les routes étaient si mauvaises que c’étaient de petits sémiques à voile qui transportaient passagers et produits le long de la côte. Ils se servaient des nombreuses criques, anses et plages pour charger et décharger leurs cargaisons.
D’ici en allant vers l’ouest, l’ancienne « Post Road », comme on l’appelait alors, continuait jusqu’à l’estuaire de la rivière Dwyfor. Les voyageurs traversaient la rivière par deux gués ou bien, là où la marée atteignait son niveau le plus élevé, par un pont. Les falaises que ce sentier suit à présent, souffrent d’érosion, et autrefois il continuait plus avant vers la mer.
Vers l’est, le sentier montait sur la colline du château, passait le petit quartier appelé Y Dref (la ville) et descendait jusqu’à la plage, sur l’autre versant. Avant la construction de cette esplanade, la plage était parsemée de gros rochers, parmi lesquels sinuait le sentier.
A l’endroit où nous sommes, tout de suite du coté mer du portail, au bout de Maes Abereistedd, on a construit un « pill box » (blockhaus) en 1940. C’était une sorte de baraquement aux murs et toit de béton épais. On aurait pu tirer au canon par de petites ouvertures dans les murs si les Nazis avaient fait une tentative d’invasion par la mer. Le baraquement portait dans le coin le nom de « Home Guard » (Défenseur du Territoire). On l’a démoli en 1963.
Avec tous nos remerciements à Robert Cadwalader. Traduit par Catherine Jones