L’Eglise St Peblig, Caernarfon

L’Eglise St Peblig, Caernarfon

Au 13e siècle, Llywelyn Ein Llyw Olaf (Prince Llywelyn le Dernier) a octroyé cette église à l’Abbaye d’Aberconwy. Le bâtiment que nous voyons aujourd’hui est essentiellement une « modernisation » de l’église initiale, changement qui a eu lieu au 14esiècle. La tour a été ajoutée aux 15e et 16esiècles. D’autres transformations ont été effectuées pendant les siècles suivants, y compris une restauration importante en 1894.

St Peblig reste l’église paroissiale de Llanbeblig. Au début du 14esiècle, St Mary’s Church, située dans la ville forte, a été créée pour lui servir d’église succursale. Le Llanbeblig Book of Hours, datant de l’an 1400 environ, est conservé à la National Library of Wales (Bibliothèque Nationale) —on peut le voir ici sur le site de la bibliothèque. Il offrait un calendrier qui permettait aux laïcs de suivre quotidiennement les activités liturgiques depuis chez eux.

Peblig est le nom gallois de Publicius. Son père était Magnus Maximus, connu au Pays de Galles sous le nom de Macsen Wledig. Sa mère s’appelait Helen, fille d’un chef  de tribu gallois. Selon la légende, c’est à Rome que Macsen a vu Helen en rêve pendant son sommeil, il a alors envoyé des messagers afin de rechercher la jeune fille. Certains sont arrivés en Snowdonia. Reconnaissant les montagnes et les vallées que Macsen avait vues en rêve, ils ont trouvé Helen. Elle a cependant insisté que si Macsen l’aimait, il devait venir de Rome au Pays de Galles.

Macsen a régné sur l’empire romain occidental de 383 à sa mort en 388. On pense que Macsen et Peblig ont séjourné au camp romain de Segontium, dont on peut voir les vestiges un peu à l’ouest de l’église. On dit que Peblig a fondé là une église en 433. Le grand cimetière était probablement, à l’origine, un cimetière romain.

A l’intérieur de la Vaynol Chapel, se trouvent les effigies tombales de William Griffiths (mort en 1593) et son épouse Margaret (m.1587), lui dans son armure et elle dans ses habits de l’époque Tudor.

Il y a un autre mémorial digne d’intérêt : une plaque de cuivre en l’honneur de Richard Foxwist. Il est représenté sur son lit de mort, tenant un bouclier sur lequel figurent les cinq blessures sacrées du Christ sur la croix.

Traduit par Catherine Jones

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