Les etals de coques, Marche de Swansea

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Les étals de coques au centre du marché de Swansea perpétuent la longue tradition de vente, à cet endroit, de coques en provenance de Penclawdd.

Ces coques étaient ramassées par les femmes le long de la côte nord de la  Gower, puis lavées, bouillies et décoquillées. Vous pouvez lire des détails supplémentaires à ce sujet sur notre page concernant la pêche des coques.

On chargeait une grande partie des coques sur des ânes pour les transporter au marché de Swansea. Les femmes autochtones marchaient avec les ânes et vendaient les coques. C’était un voyage d’environ 12km et pendant de nombreuses générations, ces femmes marchaient pied-nu jusqu’aux abords de Swansea où elles mettaient leurs chaussures. Vers la fin du 19e siècle, elles pouvaient se permettre de porter des chaussures pour tout le voyage.

Les ânes ont continué à transporter les coques à Swansea des décennies après le raccordement de Penclawdd au réseau ferroviaire, bien que certains vendeurs de coques aient pris le train. L’une d’entre eux, Ann Hopkins, 89 ans, a eu une crise cardiaque fatale, en 1896, dans un train à destination de la gare Swansea Victoria, en route pour le marché.

Un article du journal The Cambrian, en 1890, décrit comme on remarquait, au Swansea Market, les vendeuses de coques vêtues de flanelle galloise, tissée à domicile. Les robes étaient en majorité rouges et noires. Les châles, aussi appelés revers, étaient gris, ou noirs et blancs. Sur la tête, elles portaient des demi-bonnets, demi-chapeaux qui ressemblaient à une coquille de coque—comme vous le voyez à gauche (les deux photos étant publiées grâce à l’amabilité de West Glamorgan Archive Service). La vendeuse de coques de Penclawdd « n’avait pas peur de montrer ses jolies jambes gainées de bas noirs », a noté le reporter !swansea_market_cockle_seller

Les étals de coques appartiennent encore aux membres des familles « impliquées dans les coques », y compris Carol Watts. Le jour de la Saint David (saint patron du Pays de galles), elle porte le costume de sa grand-mère, Margaret Phillips, sauf le « chapeau en coquille de coque » qui est confectionné comme un panier et inconfortablement lourd. Carol a commencé à aider à l’étal familial à l’âge de cinq ans et se souvient des ânes qui portaient les coques sur le rivage avant d’être remplacés par des chevaux et des charrettes dans les années 1960.

A ces étals de coques, on vend aussi du « laverbread », sorte de gâteau fait avec des algues et qui est traditionnellement mangé avec les coques.

Code postal : SA1 3PQ    Carte

Avec tous nos remerciements à Carol Watts et West Glamorgan Archive Service. Traduit par Catherine Jones