L’hotel Georges et le Dragon, Church Street, Beaumaris
Ce bâtiment, maintenant un hôtel appelé le George & Dragon, était une maison de ville, à l’origine. L’étude des Discovering Old Welsh Houses a établi que les parties les plus anciennes de ce bâtiment datent de 1541, presque 60 ans après que le bâtiment voisin, au 34 Castle Street, ait été bâti.
L’étage supérieur surplombait déjà la rue latérale dans son architecture d’origine. Des transformations ont eu lieu aux 17e et 20esiècles mais il y reste toujours les poutres d’origine. Le lambrissage du 17esiècle est également digne d’intérêt.
Une des poutres renforcées du toit porte des images et des mots datant approximativement de 1610. Il est tout à fait inhabituel pour un bâtiment de cette époque d’avoir à la fois des mots et des illustrations sur une même poutre renforcée. L’image d’un cœur qui saigne occupe la place centrale au sommet. La devise en Latin dit ceci : Pax deus vobis requie defuge deus providebit nosce te ipsum.
En 1892, un tribunal a ordonné au « monsieur de Liverpool » Thomas Horricks de payer deux shillings (ancienne monnaie) par semaine à son ancienne servante Elizabeth Owen qui avait habité au George & Dragon a Beaumaris. Elle avait fait une demande « d’attribution de paternité » parce que, disait-elle, Mr Horricks avait commis un adultère avec elle, en 1890. Elle avait 20 ans, et lui 70.
En janvier 1901, John Evans, du George & Dragon Hotel, a appris que son second fils William était mort en mer, le mois précédent. William avait fait son apprentissage à la fonderie De Winton à Caernarfon avant de devenir deuxième ingénieur aux Elder Dempster Lines (Compagnies), et laissait une veuve et quatre jeunes enfants. John lui-même est décédé en 1904, à 72 ans. On le décrit comme étant le plus vieux patron (de pub) de la ville.
Avec tous nos remerciements à Margaret Dunn, affiliée à Discovering Old Welsh Houses Group. Traduit par Catherine Jones
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