Les ruines du château Pennard
Les seigneurs normands ont construit ici un château après avoir pris des terres aux Gallois, au début du 12e siècle. Ils ont entouré la propriété d’un fossé défensif et un remblai, appelés « ringwork » (= bague). Plus tard, ils ont utilisé de la pierre pour y construire un château à l’intérieur. Dès le début du 14e siècle, le château possédait un mur rideau, une tour ouest et un corps de garde de pierre avec des tours jumelles côté est.
Le château n’a jamais été véritablement habité, mais le seigneur de Gower y tenait sa cour de temps en temps, au lieu de Swansea. Le climat était anormalement tempétueux aux 13e et 14e siècles. Le sable des dunes avoisinantes apporté par le vent empoisonnait la région autour du château, et en 1317, William de Braose III a fait don des droits de chasse du château à son veneur qui habitait à Hunts Farm.
Comme le sable continuait à s’accumuler, le château et le petit village à son nord-est ont été abandonnés. Le château était en ruines dès 1650. Sa fin a donné naissance à de nombreux contes populaires et superstitions, comme vous pouvez le lire sur cette page.
La gravure des ruines date d’environ 1850 et est publiée ici grâce à l’amabilité de la Llyfrgell Genelaethol Cymru—la Bibliothèque nationale du Pays de Galles.
On a fait des fouilles avec soin sur le site du château en 1961, qui ont révélé les vestiges de diverses pièces. Il n’y avait pas de matériaux de toiture—ce qui suggère que le château avait un toit de chaume. Les archéologues ont re-enterré la partie basse des ruines afin d’en protéger les vestiges.
De nos jours, le château est un bâtiment classé, conservé par le Pennard Golf Club. Les murs abritent une plante rare à fleurs jaunes appelée Draba aizoide que l’on ne trouve nulle part au Royaume-Uni ailleurs que dans le Gower. Elle pousse normalement sur des falaises et on peut la décrire comme la County Flower of Glamorgan (la fleur régionale du Glamorgan).
Pennard Pill, la rivière qui coule en bas du château, traverse un paysage de forêt, marais salant et dunes. Les bois sont un exemple protégé de forets de frênes. Le marais salant est couvert d’eau salée à marée haute et exposé à marée basse, conséquemment seuls certains types de plantes qui peuvent endurer ces dures conditions y vivent.
Avec tous nos remerciements au Pennard Golf Club, Helen Nicholas de Gower Unearthed, The Gower Society et au Gower AONB Partnership, dirige par Swansea Council avec soutien et financement du Welsh Government et de Natural Resources Wales. Traduit par Catherine Jones
Site internet : Gower Area of Outstanding Natural Beauty