Bâtiments en ruines de la carrière d’ardoise, Trwyn Llwyd, près de Trefin
A cet endroit le Wales Coast Path (Chemin côtier du Pays de Galles) passe près des bâtiments en ruines de la carrière d’ardoise de Trwyn Llwyd. La carrière elle-même se trouve au-delà du bord de la falaise. Prière de ne pas s’approcher du bord et de ne pas essayer de descendre à l’ancienne carrière.
La carte OS de 1888 montre une « ancienne carrière » au nord des bâtiments, et on pense que l’extraction a peut-être commencé ici à la fin du 18e siècle. Il y avait aussi un puits de mine dans l’arrière- pays, un peu à l’est d’ici. Cette même carte montre une petite longueur de ligne de chemin de fer qui relie la falaise aux bâtiments de la carrière, le long de laquelle est noté un Tank (Réservoir)—peut-être afin d’entreposer de l’eau pour la machine à vapeur statique de la carrière.
Ici, le bâtiment principal était le moulin où on traitait jusqu’à plus de 30 tonnes d’ardoise par mois dans les années 1860. C’était ici une période d’investissement, après l’amalgame de l’entreprise de cette carrière avec celles situées autour de Porthgain et Aberreidi.
A l’origine, l’ardoise de Twryn Llwyd était traitée sur le rivage et chargée sur des bateaux. Le bâtiment le plus petit abritait la chaudière de la machine à vapeur qui faisait fonctionner le moulin et hissait l’ardoise de la carrière à l’aide de chaines. Auparavant, les chaines étaient attachées à un treuil à manège— un cabestan actionné par un cheval qui tournait en rond.
A la fin, les terrasses de la carrière avaient presque atteint le bas de la falaise. Une annonce passée quand les carrières ici et à Abereidi et à Porthgain étaient en vente en 1860, fanfaronnait que « l’on pouvait jeter les détritus provenant des carrières directement dans la mer » ! Les carrières ont été mises en vente aux enchères à nouveau, un an plus tard, cette fois en lots séparés. Twryn Llwyd comprenait les grues, les chaines et blocs de taille.
En 1890, parmi les produits de la carrière, on trouvait des rebords de fenêtre, des pierres tombales, des revêtements de sol, des manteaux de cheminées, des montants de porte et des éléments pour les chasses d’eau. La carrière a été revendue en 1898 parmi un groupe de fermes locales. Elle comprenait une machine à vapeur et des rabots mécaniques. Les commissaires-priseurs ont déclaré que les ardoises et les blocs venant de la carrière « s’étaient révélés être d’une excellence ultime et de très belle qualité ».
Juste un an plus tard, des ferrailleurs ont été invités à faire une offre pour les machines de la carrière, chaudières, poulies, puits, volants, bancs de scie, trams (wagons de chemin de fer basiques), rails et autres biens métalliques.
Parmi nos sources se trouvent la National Library of Wales et « The Slate Quarries of Pembrokeshire » d’Alun John Richards, Llygad Gwalch 2013. Traduit par Catherine Jones
![]() |
![]() ![]() |