L’eglise St Digain, Llangernyw

Cette église est dédiée à Saint Digain, saint du 5e siècle et fils de St Cystennin Gorneu. Le mot « Gorneu » est une variante de « Cernyw » qui signifie Cornouailles, et le nom du village décrit un enclos (« llan ») consacré à Cernyw. La photo de l'église vers 1875 est de John Thomas et obtenue grâce à l’amabilité de Llyfrgell Genedlaethol Cymru - la Bibliothèque nationale du Pays de Galles.

Old photo of Llangernyw church c.1875On raconte que St Digain a fondé une église dans ce coin, mais on pense que la partie la plus ancienne de la présente église—la nef—est de la fin du Moyen-Age ou de l’époque Tudor. Ces derniers siècles, les travaux de reconstruction, en particulier ceux du 19e siècle, ont effacé la majorité de sa structure précédente, y compris les vitraux. Le plan de l’église, en forme de croix, est inhabituel dans cette région et suit probablement le dessin du bâtiment médiéval.

Au sud de l’église, se dressent deux pierres, dont l’une est entaillée d’une croix, datant probablement d’entre les 7e et  9e siècles. Une autre pierre porte une croix que l’on pense dater des 9e au 11e siècles.

Dans le cimetière, il y a également une tombe flanquée de deux rochers. Certains pensent que ce sont là les vestiges d’une utilisation préchrétienne de ce site. Toujours dans le cimetière, il se pourrait bien que le vieil if, d’environ 4000 ans, ait été le point central de tels rites.

Il est possible que les bouchers aient aiguisé leurs couteaux sur les fonts baptismaux Tudor de l’église quand le marché se tenait dans le cimetière. Le pasteur John Kenrick considérait ce marché « tellement contraire aux convenances religieuses et ordinaires », qu’en 1749, il a cloué le portail du cimetière le jour du marché et a placé « un ecclésiastique et autres hommes forts à toutes les autres entrées. Ils ont tenu bon malgré « des reproches amers et acerbes » proférés par ceux qui argumentaient qu’il y avait des marchés dans de nombreux autres cimetières. Le marché a été rapidement déplacé.

Le souvenir de la poétesse Margaret Sandbach, originaire de Hafodunos, est commémoré par un vitrail dans l’église. On peut lire un poème lié à ce sujet dans les lectures supplémentaires.

Traduit par Catherine Jones

Code postal : LL22 8PQ    Carte

Site internet : Parish 

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Lectures supplémentaires : Sur la mort d’une comtesse romaine (On the death of a Roman Countess) de Margaret Sandbach

Margaret Sandbach a écrit ce poème en 1840. On pense qu’il fait allusion à un enterrement dont elle a été témoin qui a eu lieu à St Digain’s. S’agissant d’un poème. Il réunit de nombreux éléments dont une visite de Rome et également l’implication de Margaret dans l’église de Llangernyw.

On the death of a Roman Countess
Enter the church—a solemn sight is there!
Soft be thy footstep—holy is the air!
Mark on yon bier the lovely form that lies
Serene in death, calm as the cloudless skies!

A faded flower, ere yet it fully bloomed,
A blighted spirit, in its morning doomed
To cold despair and death, whose sudden dart
Pierced with unerring aim that broken heart.

And wouldst thou know the sad and touching tale,
The fate of her whom many hearts bewail?
Wouldst thou inquire by whom the blow was given,
That sent the angel spirit home to heaven?

Avec tous nos remerciements à Mark Baker de la Gwrych Castle Preservation Trust