Eglise St Giles, Wrexham

Tudor Rose logo with link to more information pageEglise St Giles, Wrexham

Il y a une église à cet endroit-ci depuis le 11e siècle. L’église actuelle a été bâtie aux 15e et 16e siècles, probablement financée par Lady Margaret Beaufort, mère du Roi Henry VII. Cherchez des yeux la rose Tudor (rose blanche) et la herse, à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. Le clocher, l’une des « Sept merveilles du Pays de Galles », a été terminé en 1524-25.

wrexham_church_and_townAu début du 18e siècle, cette église a reçu un nombre de cadeaux d’Elihu Yale de Plas Grono (1649-1721), le bienfaiteur de l’Université de Yale. Sa tombe se trouve dans le cimetière, près de la porte ouest. Sont également enterrés dans le cimetière Sir Roger Palmer (1832-1910) de Celin Park, qui avait survécu à la Charge of the Light Brigade (attaque contre les forces russes, en 1854, pendant la guerre de Crimée) et le peintre John Downman RA (1750-1824).

Le tableau représentant l’église et la ville (avec l’aimable permission de la National Library of Wales) a été peint au 18e siècle pour les livres de Thomas Pennant sur ses voyages au Pays de Galles. Il a écrit qu’un clocher précédent a été abattu par le vent en 1331, que l’église a brulé vers 1457 et des vitraux venant de Normandie y ont été installés en 1472. Il attirait l’attention sur la tombe, située près de l’autel, de Hugh Bellot, pasteur de Gresford et plus tard évêque de Bangor et de Chester, qui est mort à Berse, Wrexham, en 1596, et qui avait la réputation d’être tellement strict sur le célibat sacerdotal qu’il ne permettait à aucune femme d’«habiter ou dormir chez lui ». 

Les portails du cimetière ont été fabriqués par le forgeron du coin, Robert Davies de Croesfoel. Ils ont été mis en place tout d’abord en 1720 et déplacés à leur place actuelle en 1820. Regardez les mots inscrits au-dessus des portails, sur les livres ouverts.

En entrant dans l’église, on peut voir les armoiries royales de la Reine Anne. Au-dessus de vous, se trouvent les galeries d’arches. L’une, datant du 14e siècle, montre une sirène qui se peigne. Le toit de bois date du 16e siècle et est orné de 16 anges jouant d’un instrument de musique. A l’extrémité est, il y a le petit visage rouge du diable.

Au-dessus de l’arche du mur est, se trouve un mural du Jour du jugement dernier. Bien qu’il y manque la tête et les épaules du Christ, les silhouettes de la Vierge Marie, de St John (Jean) et de personnages qui passent les portes du Paradis, sont clairement visibles.

Le lutrin orné d’un aigle de cuivre est l’un des rares à avoir survécu à la Reformation. La chaire est décorée de la silhouette du Christ et des quatre évangélistes et date de la restauration de l’Eglise St Giles, en 1867.

L’allée centrale nord est à présent la chapelle du mémorial des Royal Welsh Fusiliers et la chapelle du mémorial commémoratif de la guerre de Wrexham (les détails du mémorial sont ici). Il y a un vitrail conçu par Joseph Nuttgens qui montre des hommes du RWF en uniformes historiques.

On peut aussi remarquer, parmi d’autres, le mémorial de Mary Myddleton, fille de Sir Richard Myddleton de Chirk Castle, et l’effigie la plus ancienne de l’Eglise St Giles, celle d’un chevalier gallois tenant une épée et un bouclier.

Avec tous nos remerciements à la Rev Kate Tiltman. Traduit par Catherine Jones

Code postal : LL13 8LY Carte