Le Royal Oak, Fishguard

Le Royal Oak, Fishguard

C’est ici, en 1797, qu’une force d’invasion française s’est officiellement rendue—la dernière à avoir attaqué la Grande-Bretagne.

Le bâtiment date du début de ce siècle-là et était, à l’origine, une maison particulière. En février 1797, les dirigeants autochtones ont réagi à l’arrivée de navires transportant des soldats français, en tenant ici un « conseil de guerre ». Les soldats ont débarqué près de Llanwnda. On pense que le capitaine de frégate français a signé un document de capitulation qui était posé sur la grande table que l’on voit à l’arrière du pub. L’histoire de cette tentative d’invasion est racontée sur une tapisserie exposée à la bibliothèque de Fishguard, juste de l’autre côté de la rue.

Il est probable qu’à cette époque, le patron du Royal Oak était Hugh Meyler. A sa mort, à 88 ans, en mars 1846, on disait qu’il avait été le patron du Royal Oak pendant plus de 60 ans. Il en était toujours le patron en 1841, mais était obligé de rester dans ce bâtiment parce qu’il souffrait de la goutte depuis des décennies.

A l’auberge, il y avait une remise et des écuries. On y louait des chevaux et des véhicules pour faire des sorties à la campagne et pour des évènements tels que des mariages.

Dans les années 1890, le propriétaire du Royal Oak, David Richards était aussi connu pour être un « propriétaire d’omnibus ». Il offrait un « transport » entre la gare de Fishguard et Letterston trois fois par jour. Le North Pembrokeshire & Fishguard Railway vendait des billets directs pour le train et l’omnibus qui partaient du Royal Oak et du Commercial Hotel.

En 1906, le corps d’un vagabond irlandais qui parlait le Gallois a été découvert dans la remise du Royal Oak. James Harrington avait autrefois déserté les Royal Welsh Fusiliers et montrait fièrement la lettre D tatouée sur son côté gauche qui le désignait comme déserteur. Jim était un personnage bien connu dans le sud-ouest du Pays de Galles. Les jeunes gens le taquinaient et il chassait les chiens de son vieux chapeau. Il vivait de la charité proférée par les habitants de belles maisons, et préférait dormir dans des fermes plutôt que des habitations. On dit qu’il avait 76 ans à sa mort. 

Traduit par Catherine Jones

Code postal : SA65 9HA    Carte