Le site de l’ecole d’artillerie, Great Orme
Le site de l’ecole d’artillerie, Great Orme
En 1940, au début de la Deuxième Guerre Mondiale, le gouvernement a décidé qu’en raison de la menace d’invasion nazie et de bombardements, la Coastal Gunnery School de la Royal Artillery devrait s’installer dans un endroit plus sûr que Shoeburyness, dans l’Essex. Après de longues recherches sur la côte ouest de la Grande Bretagne, les fonctionnaires ont choisi un coin du Great Orme, au bout de Llys Helyg Drive. Le site était considéré comme idéal, à la fois pour son emplacement et pour la large embouchure de son estuaire, qui offrait un point d’ancrage aux bateaux-cibles.
En septembre 1940, l’instruction a débuté. En plus de l’Aile d’Artillerie, on y a installéune Aile de Projecteurs et une Aile de Radio. En avril 1941, les premiers cours de radio ont commencé, pour apprendre à localiser à l’aide de radios et de radars. Sur le Little Orme, on a aussi bâti, dans une carrière, une batterie d’entrainement qui servait à la formation et faisait aussi partie des défenses côtières.
En 1942, il y avait 150 officiers, 115 élèves-officiers et 445 autres troupes à l’école d’artillerie du Great Orme. On pouvait y mener 14 cours à la fois. En général, le personnel vivait dans les hôtels et pensions de famille locales,à Llandudno. Plus de 130 femmes autochtones ont épousé des militaires basés à l’école d’artillerie. On estime que les hommes connectés à cette école ont engendré environ 70 bébés à Llandudno.
En 1942, les Home Guards (les Volontaires pour la Défense du Territoire) de Llandudno ont subi une formation pour utiliser les canons de calibre 50 BL et les canons de 12, et les projecteurs. En 1943, ils étaient officiellement connus comme la Coast Artillery Battery (la Batterie d’Artillerie Côtière), Home Guards.
Trois positions de projecteurs sont encore intactes mais difficiles d’accès. Le site a été complètement abandonné en 1946 et la majorité des installations ont été détruites dans les années 1950. La photo aérienne, obtenue grâce à l’amabilité du gouvernement gallois, montre le site en 1947.
Avec tous nos remerciements à John Lawson-Reay, membre de la Llandudno & Colwyn Bay History Society. Traduit par Catherine Jones