Eglise Ste Marie, Haverfordwest

Eglise Ste Marie, Haverfordwest

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Cette église a une partie du décor médiéval le mieux préservé du Pays de Galles. Les parties les plus anciennes datent du 12e siècle. Les éléments du début du Moyen-Age comprennent l’allée centrale nord, le porche sud et plusieurs vitraux.

Les victoriens ont rebâti de nombreuses églises anciennes selon leurs propres goûts, mais le manque de fonds a contrarié leurs projets de transformation radicale du gros clocher à cet endroit. La première flèche du clocher a été démolie, en 1802, pour éviter qu’elle ne s’effondre. Le clocher avait 10 cloches.

On pense qu’une effigie dans l’église est celle d’un pèlerin du 14e siècle. Un itinéraire de pèlerinage pour aller à St Davids passe près d’ici.

Il reste des notes détaillées sur cette église, y compris un décret datant de 1630 qui dit que tout adulte qui n’assisterait pas au service religieux serait passible d’amende. Des règles sur l’allocation des places assises datant d’environ 1636, comprenait une stipulation disant que « les jeunes filles et celles qui ne sont pas mariées «  ne doivent pas s’agenouiller sur les bancs « sous peine de punition », afin que les bancs ne soient pas si encombrés pour que « les femmes d’un meilleur genre »ne puissent s’y agenouiller.

On penser que l’orgue de l’église est peut-être la plus ancienne du Pays de Galles à être jouée régulièrement. Il a été installé là en 1737 et modernisé au fil des siècles suivants.

Lady Phillips de Picton Castle qui a perdu deux neveux à la guerre a fait don du mémorial de la  Première Guerre Mondiale à cette église.

L’Archevêque de Canterbury et Gerald of Wales ont visité Haverfordwest en 1188, pendant leur périple dans le Pays de Galles pour recruter des forces pour la troisième croisade. Gerald a prêché, en Latin et en Français, à la suite du sermon en plein-air de l’Archevêque. Il y avait des soldats dans la foule. Gerald a écrit que, bien qu’ils ne comprennent ni le Latin, ni le Français, ils ont été si émus qu’ils se sont précipités pour s’engager.

Un jeune homme avait été envoyé chercher quelque chose comme un fil appartenant à l’Archevêque, par sa mère non-voyante. Cependant, la foule était trop dense pour qu’il puisse s’en approcher assez. Au lieu de ça, il a rapporté chez lui l’herbe sur laquelle s’était tenu le primat. Gerald a écrit que la mère a retrouvé la vue après s’être pressé l’herbe sur le visage pendant qu’elle priait.

Il a aussi noté que le Roi Edward 1er avait peuplé Haverfordwest d’artisans  lainiers venus des Flandres (en Belgique). Il y avait une certaine animosité entre ces derniers et les autochtones, ce que Gerald a relié au mauvais traitement des Gallois par les dirigeants locaux.

Au sujet du nom de ce lieu :

Haverfordwest (le gué ouest pour les chèvres) est sur les rives du Cleddau Wen. Les éléments de ce mot proviennent de l’Anglais ancien Haefer « chèvre » et ford « gué ». Haverfordia (vers 1191) est la première forme enregistrée de ce nom. Afin d’éviter toute confusion entre Haverford et Hereford, on a ajouté « West » au 15e siècle. On entend encore la forme contractée de Hareford localement.

Avec tous nos remerciements à Prof Dai Thorne, de la Welsh Place-Name Society. Traduit par Catherine Jones

Code postal : SA61 2DA    Carte

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